Special

Bonjour à vous qui suivez le podcast « Le français a la Une »pour comprendre les titres de la presse française.

Un épisode spécial ce samedi après le nouvel acte terrorisme commis à Paris hier, qui fait bien sur la Une des journaux et nous rend très triste.

"L’atroce meurtre d’un enseignant" titre L’Est Républicain un enseignant c’est-à-dire un professeur (le verbe enseigner signifie transmettre des connaissances) apprendre quelque chose à quelqu ‘un. C’est un professeur d’histoire qui a été tue’ hier soir à la sortie de son collège. Un meurtre atroce, ça veut dire horrible, affreux.

• « enseignant décapité, la sidération » écrit la Charente libre. Décapité, a qui on a enlevé la tête. (on décapitait autrefois en France avec l’instrument de torture la guillotine. Le geste du terroriste inspire la sidération, c’est-à-dire qu 'on est frappé de stupeur. On a le souffle coupe, on est choque. On est sidéré.

« L’effroi » écrit en grosses lettre le Parisien, l’effroi c’est le mot que vous lirez à la une sur la plupart des journaux, L’effroi c’est une grande frayeur (peur) mêlée d’horreur. L’adjectif est effrayant. Je suis effraye.

« L’effroi et l’indignation » ajoute la République des Pyrénées. L’indignation c’est un sentiment de colère parce que notre conscience morale , notre sentiment de justice est touche’. On est indigné devant un tel crime, on est choqué.

Ce professeur d’histoire a été assassiné parce qu il a montré des caricatures de Mahomet dans une intervention sur la liberté d’expression , prenant bien soin de dire à ses élèves musulmans de sortir de classe si cela les gênait, un professeur qui a fait son devoir d' éducation dans un pays laïque.

« L’obscurantisme ne passera pas » a déclaré Emmanuel Macron.

DECAPITE, SIDERATION, EFFROI, INDIGNATION sont les tristes mots du jour.

Merci de votre attention, à bientôt.